Dalila Meftahi (en arabe: دليلة مفتاحي ), est née le 22 avril 1960 à Jendouba elle est de signe taureau.
Qui ne connait pas Dalila Meftahi ? Son visage est présent chaque ramadan sur nos écrans, si vous avez moins de 28 ans et que vous êtes adepte des séries tunisiennes lors de ce mois, vous aurez alors probablement suivi au moins plus de 10 séries où figure cette actrice.
Elle est l’une des actrices les plus réputées du cinéma tunisien. Souvent considérée avec Fethi Haddaoui les meilleurs acteurs tunisiens sur la scène artistique. Elle a participé à 70 pièces de théâtre, 12 courts métrages et 14 films. Elle a reçu 25 prix jusque-là et en 2019 lors de la compétition annuelle de Mosaïque FM ‘Ramadan Awards’elle a été élue meilleure actrice pour le mois de Ramadan 2019.
En effet sa carrière dans la télévision tunisienne a démarré en 1992 avec le feuilleton El Douar d’Abdelkader Jerbi et continue encore jusqu’à ce jour en 2021 grâce à la série Ibn Khaldoun où elle joue le rôle de la mère de Essia joué par Sameh Dachraoui.
Il faut savoir également que Dalila Meftahi a commencé un travail professionnel plus tôt. En effet, sa première expérience professionnelle a démarré avec une troupe théâtrale à Jendouba en 1978. Puis elle a rejoint le théatre national tunisien avec Moncef Souissi, suite à un conflit d’intérêt elle a été obligée de quitter le théâtre national tunisien. Elle a notamment fait partie de l’équipe théâtrale de Raja Farha à Hammamet. Elle a également travaillé avec des entreprises privées.
Depuis 1992 suite à son premier rôle sur l’écran tunisien dans El Douar, elle enchaine les apparitions télévisées. Elle a joué par exemple en 1997 dans la deuxième saison d’El Khottab Al Bab de Slaheddine Essid qui a eu une grande célébrité à cette époque, pour ne citer que quelques apparitions, Dalila Meftehi a excellé en 2008 grâce à son role Mongya aux cotés de Fethi Hadaoui dans Sayd Errim d’Ali Mansour ou encore en 2009 dans la deuxième saison de Maktoub de Sami Fehri où elle a tenu le rôle de la mère d’Ibtissem et dans beaucoup de feuilletons qui ont touché les internautes comme Njoum Ellil apparu en 2011et 2013 de Mehdi Nasra ou encore dans la 3eme saison d’Awled Moufida réalisé par Sami Fehri. Cette grande actrice a joué plus de 37 rôles jusque-là, de quoi en être fier.
Elle a également fait des apparitions dans des films en Tunisie et également à l’étranger nous pouvons donc mettre en avant Khorma de Jilani Saadi paru en 2002, ou encore Le Chant des mariées de Karin Albou en 2008 ou en 2010 Fin décembre de Moez Kamoun ajoutons aussi Les Palmiers blessés d’Abdellatif Ben Ammar paru en 2010 ou encore le film Or noir de Jean-Jacques Annaud sorti en 2011. Ella travaillé aussi en Italie aux cotés du réalisateur Franco Rossi en 1987 dans Un bambino di nome Gesù de Franco Rossi
Il s’agit d’une véritable actrice qui prend son art très au sérieux elle affirme qu’elle « rentre littéralement avec son personnage jusqu’à chez elle » Son talent se voit clairement dans des scènes cultes telles que celle de Maktoub aux cotés de Hend Sabri qui selon les avis médiatiques a été bien écrasée devant le remarquable jeu de rôle de Dalila Meftehi.
En effet, bien que ses rôles ne soient pas toujours principaux, ils le sont d’ailleurs rarement, Dalila saisit à pleins dents les moments où elle est devant la caméra pour rendre les scènes fortes en émotions des scènes réellement iconiques. Les Tunisiens se rappellent encore de la scène dans laquelle elle châtie sa fille suite à son viol dans Said Errim.
N’oublions pas qu’elle a également participé à plusieurs pièces de théâtre ou elle fait également la mise en scène ; prenons l’exemple d’Ennar Tkhallef Erremad faite en 2003, Antria courage en 2005, Dar Hajer en 2004 ou encore en 2010 la pièce théatrale au nom de Attamarine.
Toute cette carrière et les prix reçus sont le fruit d’un effort qui a duré plus de 30 ans Dalila affirme qu’elle ne connait pas « la paresse » et qu’elle n’a jamais arrêté de travailler. En effet, elle n’a pris aucune année de répit depuis qu’elle a commencé en tant qu’actrice professionnelle. Décidément tout a un prix !
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